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7 juin 2005

Kierkegaard

Voila la concept Kierkegaardien de la politique :

"Deux puissances gouvernent les foules : la jalousie et la sottise. Ceux qui gouvernent savent combien il est facile de gagner le troupeau à ses vues. En politique, le public sert d'enjeu et peu importe d'avoir la vérité à ses côtés. Ce qui compte est de gagner la masse. On flatte les convoitises les plus basses. La majorité l'emporte comme si la vérité était une question de nombre. Pour Kierkegaard, la démocratie est un danger car la masse ne cherche pas à comprendre, n'a aucun idéal et suit celui qui la flatte le plus. Contre Hegel, il ne croit pas que la vertu morale ne puisse se rencontrer que dans l'État. L'individu y est, au contraire, sans cesse menacé. La foule est le mensonge quand l'individu est le réveil de l'esprit."

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