Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Formatage
29 octobre 2007

Peur de l'ordre établi - de la ridicule justice

Peur de préjugés - de l'opinion publique -
des persécutions - de la réprobation générale
Peur d'être seul sans Dieu et la société qui isolent très infailliblement
Peur de soi - de son frère - de la pauvreté
peur de l'ordre établi - de la ridicule justice
Peur de relations neuves
Peur du surrationnel
Peur des nécessités
Peur des écluses grandes ouvertes sur la foi en l'homme - en la société future
Peur de toutes les formes susceptibles de déclencher un amour transformant
Peur bleue - peur rouge - peur blanche :
maillons de notre chaîne.

Notre destin semble durement fixé.
Des révolutions, des guerres extérieurs brisent cependant l'étanchéité du charme, l'efficacité du blocus spirituel.
Des perles incontrôlables suintent hors les murs.
Les luttes politique deviennent âprement partisanes. Le clergé contre tout espoir commet des imprudences.
Des révoltes suivent, quelques exécutions capitales succèdent. Passionnément les premières ruptures s'opèrent entre le clergé et quelques fidèles.
Lentement la brèche s'élargit, se rétrécit, s'élargit encore.

peur

Ne pas avoir la nausée devant notre propre lâcheté, notre impuissance, notre fragilité, notre incompréhension.
Devant les désastres de nos amours...
En face de la constante préférence accordée aux chères illusions contre les mystères objectifs.

L'action intéressée reste attachée à son auteur, elle est mort-née.
Les actes passionnels nous fuient en raison de leur propre dynamisme.
Nous prenons allègrement l'entière responsabilité de demain. L'effort rationnel, une fois retourné en arrière, il lui revient de dégager le présent des limbes du passé.
Nos passions façonnent spontanément, imprévisiblement, nécessairement le futur.
Le passé dut être accepté avec la naissance, il ne saurait être sacré. Nous sommes toujours quittes envers lui.
Source

Publicité
Publicité
Commentaires
Formatage
Publicité
Archives
Publicité