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29 août 2007

La sagesse de l'autonomie, de l'amour et de la raison

Religions et morales ont toujours loué le bien, la droiture, la justesse… sans toujours expliciter clairement comment ceux-ci devaient se manifester. Un tel discours suscite l'approbation voire l'enthousiasme, mais ne résout rien concrètement. Il peut même servir à manipuler les foules en les faisant agir dans le sens de ce qui est plus ou moins subtilement désigné comme " bien " ou " juste "...
Aujourd'hui, l' " éthique " du plus grand nombre, se fonde sur des jugements superficiels, se résume à un ensemble de réflexes, de dogmes et d'idées reçues d'origine culturelle ne formant pas un tout cohérent, ne résolvant pas les problèmes, voire engendrant la violence. Quand on a réalisé cela, on ne s'étonne plus de l'état du monde.

D'un point de vue plus collectif, la présente proposition naît du désir d'un monde plus pacifique, agréable et durable d'une part et de plusieurs constats d'autre part.
Le premier de ces constats est celui des crimes et génocides qui ne cessent d'émailler l'Histoire, et qui montrent à qui en douterait que l'homme tombe facilement dans des comportements opposés à l'humanisme le plus élémentaire si rien d'adéquat ne l'y maintient…
Le second est celui de l'abondance des croyances irrationnelles (au moins 80% de l'humanité), accompagnée de la montée du fanatisme et du sectarisme, à l'époque des armes atomiques.
Bien sûr, toute croyance n'est pas forcément nuisible, mais en fin de compte, la crédulité entretient la division, la certitude hâtive s'oppose à la compréhension mutuelle, malgré tous les discours pacifistes que l'on pourra faire. Lorsqu'un peuple estime que telle terre lui revient de droit parce que " Dieu " la lui a attribuée, on peut comprendre que cela rende les négociations difficiles…
Le troisième constat, symétrique du précédent, est celui du manque de propositions alternatives. On reproche souvent aux libres penseurs de ne faire que critiquer…
Le quatrième est celui de la prépondérance d'un égoïsme à courte vue, induisant une généralisation des conflits (par la compétition), ainsi qu'une destruction inexorable des ressources naturelles (par pollution et sur-consommation).
Le cinquième est celui de la puissance technique dont l'homme bénéficie aujourd'hui, qui, faute d'une sagesse suffisante, menace paradoxalement sa propre survie.
Le sixième est celui de la difficulté des hommes à vivre ensemble démocratiquement, de façon harmonieuse, c'est-à-dire à se mettre d'accord librement, même lorsqu'ils partagent une même idéologie…

D'où l'idée de proposer une certaine façon d'être, de vivre et de penser, concrètement porteuse d'harmonie.
D'où l'idée de faire en sorte que cette façon d'être se répande, et vite, qu'elle ne se contente pas d'être une simple éthique pour quelques êtres plus autonomes ou perfectionnistes que la moyenne, mais se manifeste par des pratiques, une publicité, une notoriété voire une organisation comparables en importance à celles dont bénéficient par exemple les grandes religions…

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