Le top 10 des plus riches du Maroc : Sefrioui, Famille Royale, Benjelloun...
C'est un message que je viens de recevoir, il circule dans les mailing list. Je le publie tel qu'il est. Bonne lecture.
1-Anas Sefrioui, 24
milliards
Il
a introduit sa société en Bourse avec des fonds propre ne dépassant pas
1.7 milliard de dirhams. Avant même la clôture de son premier bilan, il
pèse 14 fois plus. En moins de six mois, Le cours d’Addoha a été
multiplié par 5.6 pour flirter avec les 3300 dirhams. A 24 milliards,
Sefrioui devient la première fortune cotée du royaume, loin, très loin
de… la famille royale.
2-La Famille royale, 9 milliards
Rotation
de participation, guerre des tranchées avec les partenaires étrangers,
procès en cascade avec les concurrents, OPA sur les privatisations,
shopping à prix cassés dans les caisses de retraites… à défaut
d’alimenter la croissance, les frasques du holding alimentent les
dîners huppés de la capitale économique. Les actionnaires ont profité
de l’effet entraînement Addoha qui, sur rumeur d’association, a poussé
le cours vers de nouveaux sommets. Trop beau pour durer, il a fallu
céder AXA à prix bradé pour avoir raison de l’optimisme du marché. Le
holding n’en finit pas de rater le train, celui des télécoms, celui de
l’énergie… La stratégie semble se résumer à l’espoir de maintenir
Khalid Oudghiri, Président d’attijariWafa, en bonne santé. Et pour
cause, la banque génère la quasi-totalité du bénéfice et contribue à
maintenir la famille royale en position d’honneur... L’ennemi juré est
en embuscade.
3-Othman Benjelloun, 7.5
milliards
BMCE,
Maghrebail, la partie visible de l’iceberg donne une idée sur le
patrimoine de l’enfant terrible de la finance. Dernier coup de maître,
la cession de 50% du capital de sa société de crédit à la consommation,
Salafin, au géant américain «General electric» pour 450 millions de
Dhs… On murmure la cotation prochaine de son vaisseau amiral, la RMA
Wataniya. L’IPO risque de le mettre devant la monarchie, et en cas de
dégonflement de la bulle Sefrioui, en pole position dans le palmarès de
la cote. Il est utile de rappeler que c’est la RMA qui est actionnaire
dans Meditelecom…
4-Akhenouch & Wakrim, 2.1 milliards
L’énergie,
plus précisément le gaz, c’est le grand pari du groupe AKWA. La reprise
des actifs de Amhal le prédispose à se tailler la part du lion d’un
«plan gazier» qui tarde à se concrétiser. Tout se dessine pour faire
d’AKWA un acteur incontournable pour la reconversion de plusieurs pans
de l’industrie de l’énergie sale au gaz… le patrimoine coté ne compte
que deux sociétés dans un holding qui en compte des dizaines. Le marché
se fait l’écho de la cotation d’Afriquia SMDC, quelques milliards de
plus pour les familles Akhenouch-Wakrim …sans compter leur
participation dans Meditelecom.
5-Bensaleh, 1.5 milliard
L’antithèse
de AKWA. Le groupe est discret, peu enclin à la prise de risque. La
fortune des héritiers Bensaleh est assimilée mécaniquement, et surtout
exclusivement, à Oulmès. Certes, la quote-part dans la société d’eau
gazeuse pèse lourd dans le patrimoine familial, près de 700 millions de
Dhs….mais juste un peu plus que les 6,8% détenus dans la Samir (654
millions). Le tout arrondi de quelque 129 millions de la minorité de
blocage dans la société de fertilisant, Fertima. Le 1,5 milliard détenu
en Bourse va s’étoffer considérablement avec la mise, annoncée sur la
cote de 20%, du capital des assurances Atlanta-Sanad… Les Bensaleh font
fructifier l’héritage doucement mais sûrement.
6-Noraddine El Ayoubi, 1,2 Mrd
Pensait-il
vraiment détenir un jour plus de 100 millions de dollars en acceptant
de s’associer avec son beau-frère en contrepartie de… 5% du capital.
Cheville ouvrière de la société et bras droit de Sefrioui, El Ayoubi se
retrouve milliardaire en moins de dix années d’activité dans Addoha…En
Bourse, il pèse plus que la famille Hakam …
7-Hakam, 700 millions
Vendre
des Mercedes, ça rapporte, ça rapporte beaucoup. La société Auto Nejma
n’est plus le Petit Poucet introduit difficilement en 1999. Lancée à
356 Dhs, l’action s’échange en cette fin d’année à 1510 Dhs, valorisant
le distributeur Mercedes à 1,2 milliard. La famille Hakam a pris le
chemin de la Bourse en plein renversement de tendance en 99, elle a
survécu au krach et revient en force. Les prises de bénéfices, en cette
année faste, bénéficieront d’abord à l’industrie du luxe... Que du
bonheur.
8-Mohamed Berrada, 400 millions
Ancien
directeur de Journal, amateur d’art, entrepreneur en bâtiment… on le
savait avocat redoutable, on le découvre businessman affûté. Aficionado
de la cote, il a su détecter le bon moment pour introduire sa société
en Bourse. L’appétit des investisseurs pour Addoha ne pouvait que
bénéficier à une société de peinture qui a pignon sur rue. Colorado
explose avec une performance de 172%, et son patrimoine culmine à 400
millions 1/2 milliard si l’on ajoute les 10% détenus par son fils.
Coming out réussi.
9-Saïd Alj, 350 millions
Un
self-made man qui tranche avec la jet-set classique. Il réussit dans
l’agroalimentaire, la finance. Il s’enrichit en allant en Bourse. Avec
les 50% dans Taslif, il fait connaissance avec les mécanismes de marché
boursier. Une expérience qui lui sera d’un grand secours pour réussir
la cotation d’Unimer. L’homme, qui se plaît à répéter qu’il ne doit
rien à personne, a réussi à séduire le marché. Sa société
d‘agroalimentaire pèse 1/2 milliard de dirhams… lui 350 millions. Un
patrimoine qui résiste aux tempêtes. L’agroalimentaire reste un secteur
défensif. On le regrette en temps d’euphorie mais on le savoure en
temps de crise…
10-Omar Tazi, 128 millions
Associé
et surtout entrepreneur, O. Tazi initie la Bourse à l’industrie
pharmaceutique en février 2005. Malgré un yoyo permanent, la cotation
de son laboratoire lui permet de s’afficher au top ten des personnes
physiques les plus riches de la cote. L’euphorie ne l’aura pas servi.
Son patrimoine fond de 26% par rapport au pic enregistré par la valeur
en mai 2005… La fièvre acheteuse ne bénéficie pas à tout le monde.
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